recit accouchement
Grossesse

Derniers jours de grossesse et accouchement

Je me pose enfin pour vous raconter mes derniers jours de grossesse et ce deuxième accouchement. Décidément toute cette deuxième grossesse aura été totalement différente de la première !

Une fin de grossesse difficile

Après l’histoire du siège et la menace d’une césarienne, voilà que je me retrouve avec un dépassement du terme. Je n’avais jamais imaginé que cela pouvait m’arriver. Naïvement, comme la première est arrivée plus tôt, je pensais, j’avais imaginé les fêtes de fin d’année avec un bébé, en famille…Le résultat a été tout autre ! Après avoir tout tenté : acupuncture, homéopathie, exercices, tisane de framboisier… j’ai compris que cela ne servait finalement à rien, enfin pas cette fois. Mon terme était donc le 23, j’ai pris rendez-vous à 11h pour une écho et un monito. Je n’ai ressenti aucune contraction durant toute ma grossesse, voila bien le seul point commun avec ma première.

Donc le 23, nous voilà dans la maternité assez calme et déserte. L’écho a montré que j’avais largement assez de liquide pour que le bébé reste au chaud quelques jours de plus. Et sans surprise le monito a montré un calme plat, aucune contraction et un cœur de bébé parfait ! On a donc repris rendez-vous deux jours après ! En sortant on s’est dit qu’on allait se consoler en se faisant un petit resto. Ma maman et notre poulette nous ont rejoint. On a fait le marché de Noël, pas mal marché…et à part me filer encore plus mal au dos cela n’a rien fait.

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Ce qui me préoccupait c’était surtout que ma fille puisse fêter Noël et ouvrir ses cadeaux. On ne pouvait pas prévoir de traditionnel repas avec toute la famille car en dehors de ma mère, personne n’est à côté donc on pouvait pas les faire venir pour repartir et revenir ou les faire venir et que tout se déclenche en plein repas…Bref on avait décidé d’attendre la miss. Au final on s’est dit que ce serait plus simple de mettre les cadeaux au pied du sapin le 23 au soir pour une ouverture le 24 au matin. Au moins ce serait fait et on pourrait en profiter tous les trois toute la journée. C’est ce qu’on a fait, notre fille a à peine été surprise et on a pu en profiter toute la journée. Le soir on s’est fait une petite soirée tous les 3, merci Picard pour le repas de dernière minute !

Le 25 après avoir déposé ma fille chez ma mère, nous revoilà à la maternité. Cette fois-ci le monito a montré deux contractions que je n’ai pas senti et une diminution du cœur du bébé donc re rendez-vous le 26 ! Nouveau monito qui n’a rien montré, on m’a donc dit d’appeler le 28 pour voir à quelle heure venir pour le déclenchement. Cette fois, on y était, j’allais être déclenchée.

J’étais à la fois blasée et inquiète, un peu en pilote automatique, je me laissais porter par le cours des choses sans vraiment penser à ce qui allait m’arriver. Mon moral était déjà pas très haut à ce moment là, cette fin de grossesse me pesait vraiment. Quel drôle de Noël quand même ! Profiter des derniers instants de femme enceinte ? Pas vraiment ! J’en avais plus que marre, mal partout…D’ailleurs le 27 j’ai trouvé que j’avais pas mal de douleurs, pas de vraies contractions mais je sentais que ça travaillait sans vraiment y croire.

Et cet accouchement…

En fin d’après-midi le 27 donc, je jouais avec ma fille, mon homme était au garage. On était en train de dire qu’on pourrait se prendre un petit bain à tour de rôle histoire de se décontracter pour moi et s’amuser pour ma fille. Avant ça, je mets de la musique, j’ai fait découvrir la compagnie créole quelques jours avant à ma fille et ça nous fait bien rire. On chante, elle danse. Il fait un peu frais donc je me décide à allumer le poêle à bois, je mets du petit bois dedans, je vais chercher des allumettes pour l’allume feu, je m’accroupis et d’un coup alors que je ne m’y attendais absolument pas la poche des eaux se perce ! Me voilà devant le poêle à bois à littéralement inonder le parquet, demandant à ma fille d’aller vite chercher son père au garage ! La pauvre ne comprend pas ce qu’il se passe et pense que je me suis brûlée. Et voilà mon homme qui arrive dans son bleu de travail, ma fille avec ses chaussons de danse devant lui, le bal basqué en fond musical et moi en train de couler sans oser bouger devant le poêle à bois ! A cette scène, j’en ris tellement quand j’y repense ! Pourtant sur le moment je ne riais pas ! Il était 17h45, on appelle ma mère qui arrive en 15 minutes. Durant ce laps de temps je me change mais ça coulait toujours et beaucoup contrairement à ma première où j’avais seulement fissuré la poche.

Nous voilà donc en route pour la maternité, avec des contractions toutes les 5 minutes et assez douloureuses. A chaque contraction, je sens du liquide couler, j’ai peur de ne pas arriver assez tôt pour avoir la péridurale, j’ai l’impression que cela va vite, je le sens. Heureusement que c’était une période de vacances, on a mis qu’une trentaine de minutes pour arriver à la maternité alors qu’à cette heure, en temps normal on aurait pu mettre facilement le double. J’essaie de bien respirer pendant les contractions. On est vite pris en charge à la maternité, on m’installe pour voir où j’en suis et le col est ouvert à 3 donc je demande la péridurale. On nous installe en salle de naissance. J’ai vraiment de plus en plus mal. M’asseoir, rester immobile le dos rond pendant la pose de la péri est un supplice mais je me concentre, je respire. Je demande combien de temps cela met pour agir histoire de calculer combien de contractions je vais devoir gérer. A l’inverse de mon premier accouchement je me souviens de tout, je suis lucide et consciente de tout ce qui se passe autour. On papote avec mon chéri, il m’aide à gérer la douleur. La sage femme repasse pour me demander comment ça va mais je lui dis que ça ne marche pas, j’ai toujours très mal même si je sens les contractions différemment, plus dans le bas…Du coup elle regarde et mon col est effacé, tout est allé très vite c’est pour ça que la péridurale ne me soulage pas comme il faudrait donc on me réinjecte une dose. Je n’ai plus mal c’est juste qu’il faut pousser et c’est ça qui fait mal, que je ressens. Un changement d’équipe plus tard, une nouvelle sage femme revient et me dit qu’elle va appeler l’obstétricien, que c‘est le moment. Je réalise pas trop, on se regarde avec mon chéri, on est contents, tout est allé tellement vite, on réalise pas. En 3 contractions, notre deuxième bébé était là ! Il était 20h47 soit 3h après la perte des eaux !

Après une péridurale qui n’a pas marché d’un côté pour mon premier accouchement, après la menace d’une césarienne, d’un accouchement par siège, d’un déclenchement, ce deuxième accouchement était finalement parfait, comme je le voulais au final. J’ai bien sûr douillé avant mais pas pendant sa venue au monde et c’est ce que je voulais. Tout s’est finalement bien passé, ma mère est arrivé vite, mon homme était là, ma fille n’a pas paniqué, moi non plus, enfin pas trop. D’ailleurs on a dû expliquer en détails la poche des eaux à ma fille et toute l’école est du coup au courant de mon accouchement ! Mademoiselle ne voulait pas arriver et puis finalement je ne sais pas si c’est la compagnie créole qui l’a décidé mais pour le coup elle était sacrément pressée !  Je suis sûre que cette petite aura un sacré caractère !

Et le 27/12 c’est finalement la date parfaite. Ma fille est née le 12/07, moi le 07/12. Mon homme est né le 27/05 et cette deuxième poulette réunit finalement toutes nos dates : le 27 de son papa et le 12 comme sa maman et sa sœur !

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